Le tressage fait partie des savoirs populaires de la ruralité. À La Réunion, on tresse une grande diversité de végétaux : le bambou, le choca, le chouchou, le cocotier, le vacoa, le bois de goyavier, le chèvrefeuille… Cette pratique tire parti de la fibre comme pour le chouchou utilisé pour la confection de chapeaux, ou le choca appelé aussi kader employé pour la confection de corde. Pour la confection des bertelles, servant initialement au conditionnement du café, c’est la feuille du vacoa qui est utilisée. La tige du goyavier est travaillée pour confectionner des paniers de transport. La liane de chèvrefeuille est utilisée pour protéger les dames-jeannes ou bonbonnes verre. Grâce à ces pratiques venant à l’origine pallier les manques, s’est constitué un art populaire encore vivant aujourd’hui.