Avec Le vrai bonheur, Jean Michel Moreau nous livre une vision douce et embellie du rôle paternel et de la vie à la campagne. Détendu, un père de famille accueille patiemment les sollicitations de ses enfants sous le regard attentif de la mère et le geste affectueux de la grande mère, tandis qu’un bourgeois contemple et commente la scène depuis la cour de la ferme. Son récit illustre un texte rédigé par Restif de la Bretonne, publiés en 1783 dans la Troisième suite d’estampes, pour servir à l’histoire des modes et du costume en France, dans le dix-huitième siècle, œuvre éditoriale majeure sur la mode et les moeurs de l’aristocratie au XVIIIe siècle financée par le banquier Jean-Henri Eberts. La description de la vie à la campagne comme l’asyle de la paix, de la candeur et de l’innocence, magnifie la simplicité d’une vie sans préoccupation dans l’harmonie familiale.