Dans les années qui suivirent la Révolution, Brongniart accepte aussi, faute de commandes, des projets techniques pour des charpentes, ponts et moulins, au titre de ses fonctions à l’Inspection générale des Bâtiments civils dès 1802. C’est peut-être dans ce cadre qu’il conçoit le second projet d’un moulin à vent où il détaille avec précision le mécanisme des poulies et des meules. Ce moulin, de type « chandelier » ou « sur pivot », courant depuis le Moyen Âge, est caractéristique du bassin parisien, de Picardie et du Nord de la France. Il repose sur un socle, formé de plusieurs poutres, destiné à le rehausser pour mieux prendre le vent en plaine.